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Témoignages

Témoignage de Bastienne

     En ce qui concerne mon expérience, au début, je n’étais pas très rassurée. De plus, comme me le rappelait Laetitia, il y a une grande proximité physique avec le praticien qui fait que l’on peut avoir besoin d’un temps d’adaptation.
J’avais clairement en tête que j’allais lui faire confiance et devoir oser m’abandonner si je voulais vivre pleinement cette expérience.
     En plus, je suis quelqu’un qui n’a pas eu de très bonnes expériences avec l’eau (du style le maître nageur qui me lâche du 3m en me disant au préalable qu’il ne le fera pas, mais …un petit bonbon à la fin du cours et c’est oublié).
     Au bout d’un certain temps (j’avais perdu la notion du temps), je me suis laissée aller. Parfois, je me demandais comment elle pouvait me faire bouger avec autant de mouvements et d’amplitude dans ceux-ci. A d’autres moments, j’avais l’impression que c’était un soin watsu à 4 mains (2 praticiens). Et je planais. Je ne savais plus où j’étais.
     Comme me le précisait Laetitia, comme nous sommes dans un environnement anti-gravité, le seul pilier qui nous relie à la terre, c’est le praticien.

     Le lendemain, j’écrivais à mon amie qui me l’avait conseillé : « J’ai beaucoup aimé, c’était une expérience inédite, entre l’impression d’être un foetus, ou d’être en orbite dans l’espace 🙂 beaucoup de douceur et de bien-être. Je me rappelle m’être dit « mais enfin, pourquoi un bébé aurait envie de sortir du ventre? C’est juste trop bien d’être là-dedans!!! » ».

J’ai ressenti avec ce deuxième enfant, une plus grande connexion avec lui. Et peut-être que le watsu y a participé.

Bénéfices physiques

Toutes les femmes enceintes qui vivent de l’inconfort physique et/ou sont en surpoids trouveront dans cette pratique une grande sensation de légèreté.
Toutes les douleurs en bas du dos et au niveau des hanches peuvent être soulagées par une séance de watsu.

Se préparer au lâcher prise de l’accouchement

De plus, le watsu est, pour celui qui l’expérimente, une leçon de confiance (dans le praticien) et d’abandon, dans le sens de lâcher prise. Si tu es une future maman, c’est une occasion d’expérimenter ce que tu vas vivre pendant l’accouchement : te laisser traverser par les vagues et faire confiance en la vie.

Je t’invite à lire à ce propos le magnifique texte de Frédérick Leboyer qui décrit les vagues de l’enfantement avec aussi cette notion de rite de passage, de proximité avec la mort. J’en ai eu des frissons en relisant ces extraits. Tu peux télécharger le livre de Frédérick Leboyer Pour une naissance sans violence en cliquant dans la phrase.

Ressentir l’amour inconditionnel et la protection maternelle puis les transmettre à son tour

Enfin, même si ce n’est pas l’objectif, il y a un vrai amour qui passe dans ce soin aquatique. La personne est enveloppée et soutenue par le praticien. Nous redevenons cet être vulnérable que nous avons été et qui est toujours tapi au fond de nous. Nous sommes enveloppés de soin et de protection comme un fœtus dans la matrice.

« On prend soin de la vie de l’autre, l’autre s’abandonne, il y a la vie et la mort pas loin, car un simple mouvement peut faire basculer dans la mort. » En effet, notre réflexe de survie peut se réveiller et briser la confiance en un instant. C’est pour cela que le praticien reçoit une formation solide (à Lyon et à Paris) pour gérer la technique qui soutient le mouvement aquatique. Il met ainsi toute son attention dans le maintien du visage hors de l’eau et prend soin que la personne ne coule pas.

« Je dois laisser l’eau soutenir la personne, et moi, je donne un coup de pouce pour que la personne soit dans la confiance en la vie et en elle ».

« C’est un massage d’amour qui allie puissance et douceur à la fois ».

Peut-être est-ce cela que la religion nomme l’amour de Dieu à travers le baptême.

Vivre et ressentir cet amour est une magnifique expérience qui favorise une bonne mise en place de l’attachement mère-enfant.

Voir l'intégralité de l'article en ligne en cliquant ICI : https://parents-enfants-connectes.com/enceinte-jai-vecu-une-seance-de-watsu/

Le Watsu et ses bienfaits pour les femmes enceintes

Le Watsu et la plongée intérieure

Témoignage de Loïc Péréla, chorégraphe indépendant et professeur de Danse

 

Matérialité, immatérialité.

Alors que mon corps flotte, il n’est plus.

Je me rappelle que je n’ai jamais été et que justement, je suis bien là.

Mais où ?

Peu importe, la question ne me vient que maintenant, dans la retranscription.

Matérialité, immatérialité.

Alors que mes sens se font silence, un espace s’ouvre, cotonné.

Suis-je dans l’eau, suis-je dans l ‘air ?

Laetitia est-elle présente ou bien suis-je ailleurs tout ensemble.

Peu importe, le jeu des concepts ne s’invite que maintenant, dans la mémoire.

Matérialité, immatérialité.

Je suis tout à la fois alors que je ne suis plus rien ; homme-enfant-larve-sirène-protégé-poisson-liquide-énergie-vide-abondance.

Le silence se fait profond, un silence de toutes les musiques.

L’expérience est des plus somatiques et elle traverse tellement le corps qu’elle le transcende.

L’expérience est si humble qu’elle permet la spiritualité.

C’est parce qu’elle ne la recherche pas, c’est parce qu’elle n’a pas de but précis sinon celui de se laisser aller - du moins pour moi - que des portes discrètes se laissent ouvrir, que des parties du corps se laissent relâcher, que des images se laissent dessiner.

Si somatique, si spirituelle, l’expérience est aussi poétique.

 

Matérialité, immatérialité.

Du pince-nez aux deux pressions de la main de Laetitia pour mon appel d’air, je me retrouve dans une dimension de couleurs qui n’en finissent pas de défiler, sans se mélanger ; douces.

Comme si dans des mondes parallèles, comme si les livres de l’enfance s’y retrouvaient, cette piscine n’a plus de fond, le temps aucune emprise, ma respiration presque sans limites.

Ai-je jamais eu besoin de respirer ?

Et je vogue ou suis vogué dans des courants imaginaires et des contrées vertigineuses.

Grâce et simplicité de la proposition.

S’il n’y avait pas Laetitia, je ne pourrais pas me laisser aller et me sentir si libre de solitude.

S’il n’y avait pas mon corps, je ne pourrais pas sentir l’infini de ne plus être.

S’il n’y avait pas l’eau, je ne pourrais pas sentir sa disparition complète et son devenir coton et air et rien de tout ça.

Si ce Watsu n’était pas aussi pragmatique, les images épiques et la poésie des couleurs ne s’y inviteraient pas.

Si le silence n’était pas là, je ne pourrais pas entendre toutes les musiques à la fois.

 

Matérialité, immatérialité.

Merci Watsu,

merci Laetitia…

Et la presse en parle...

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